sarbacane

quelques explications

La sarbacane est un tube creux avec lequel on lance de petits projectiles par la force du souffle.

un peu d'histoire

L’évolution

L’age d’or :

Nous possédons très peu de renseignements sur les premières
associations. Toutefois la documentation existante nous indique que la
période allant du XIXème siècle jusqu’à la seconde guerre
mondiale peut être considérée comme la plus importante pour
l’activité. Les créations les plus nombreuses se situant à cette
époque.

En 1855, Saint-Etienne regroupe 22 Jeux sur son territoire pour 1466
adhérents. En 1893, 49 sociétés sont recensées sur l’ensemble de la
région stéphanoise.

Durant cette période, il n’est pas rare de voir des défilés de
baveux en ville, avec drapeau en tête et fanfare.
Les concours réunissent un très grand nombre de Chevaliers et se
déroulent sur les places des quartiers. Ils commencent le matin pour
finir tard le soir ( parfois pour certains le lendemain).

La fédération :

Les Capitaines des Jeux se réunissent le 23 juillet 1893 au jeu La
Loyauté, aujourd’hui disparu. Ils établissent les bases de la
création d’une fédération qui gérerait les intérêts communs aux
sociétés de sarbacane. Mathieu Marsot est nommé premier président.

En avril 1894, une commission est chargée de préparer les statuts.
Adoptés presque un an plus tard par les sociétés, ils seront validés
par le préfet le 10 mai 1896.

Le 28 mars 1897 le premier bureau est officiellement formé. Le
président est le Chevalier Tamet et le secrétaire général le
Chevalier Wolff.
La fédération aura même la fierté dans les années soixante d’avoir
comme président d’honneur Monsieur Michel Soulié, ancien ministre et
directeur du journal de La Tribune.

L’intimité :

Bien que les associations soient encore en nombre appréciable (une
vingtaine encore en 1964), la sarbacane va connaétre une période plus
intime. Plus de défilé, plus de concours sur les places. Ceux ci se
déroulent en intérieur, ce qui permet, à contrario, de tirer
pendant la mauvaise saison.

Le nouveau souffle :

En 1970, il est tenté de redonner de la vigueur a cette activité.
Cette année là de nouveaux statuts sont déposés en préfecture.
Les dames peuvent devenir Chevalières. Mais ce n’est pas encore tout
à fait ça .

Dans les années quatre vingt, l’hémorragie est enfin stoppée. De
nouvelles associations qui ajoutent le tir à la sarbacane
à leurs activités vont rejoindre la Fédération, palliant
l’arrèt d’autres associations.

En 1988, la Fédération devient le Comité Départemental des Jeux
de Sarbacane de la Loire. Il est membre du Comité Départemental
Olympique et Sportif de la Loire. Il met en place une forte politique
promotionnelle et se tourne vers les jeunes en les admettant dès l’age
de dix ans.

Les Chevaliers et Chevalières répondant à l’appel du Comité
Départemental se déplacent parfois loin pour faire connaître leur
discipline si particulière. Le Comité de sarbacane fonctionne comme
n’importe quel comité d’autres disciplines sportives. Les statuts revus
en 1996, tout en gardant l’esprit de ceux de 1894, sont plus complets
et sont construits comme ceux d’une fédération sportive. Ils tiennent
compte des évolutions du monde associatif.

Malgré tout, ces efforts n’empèchent pas un nouveau tassement des
effectifs. C’est pour cela que le comité directeur du CDJSL a décidé
de se tourner résolument vers les jeunes, en milieu scolaire, dans les
centres de loisirs ou de vacances, les centres aérés, les MJC ou les
centres sociaux. La liste n’étant pas exhaustive. C’est donc dans ce
sens que l’année 2000 verra la mise en place d’une formation
spécifique à dix éducateurs sportifs titulaires d’un brevet
d’état (BEESAPT). Un stage de trois demi-journées leur donnera une
connaissance historique, théorique et pratique de cette discipline.

Un cycle de 10 séances, à la fois ludiques et pédagogiques,
peut désormais être mis en place dans les écoles ou les collèges.
Sous forme de jeux et de manière progressive, l’enfant apprendra les
bases du tir à la sarbacane.

Depuis 2001 une fabrication de sarbacane a démarré dans un atelier
de travail adapté de l’association des INFIRMES MOTEURS CÉRÉBRAUX de
la Loire, permettant de fournir la demande des pratiquants qui ne
possédaient par leur propre matériel mais aussi des nouvelles
associations et des nouveaux pratiquants.

Cette année a vue le démarrage de l’activité pour les
personnes handicapées, en partenariat avec le Centre Social de la
Rivière, quartier de Saint Etienne.

le matériel

La sarbacane

Appelée aussi canon. Fabriquée à la machine avec l’acier employé pour les fusils. Le catalogue  » MANUFRANCE  » proposait en 1915 le  » modèle officiel des grandes sociétés de Sarbacane  » au prix de 25 Frs. On en forgeait aussi à la main chez les maîtres canonniers. Avant la première guerre mondiale, Messieurs Ronchard, Cizeron, Marson, Crepet, étaient connus pour la beauté de leurs canons. Ils sont encore en service aujourd’hui. Certains, guillochés, sont de véritables objets d’art.

Ce canon est un tube en acier de 1,40m à 1,45m de longueur et d’un diamètre intérieur variant de 9 à 11mm. La moyenne se situant autour de 10,30mm. La partie extérieure est légèrement conique, rétrécie pour s ’adapter aux lèvres du tireur et contenant des facettes sur environ 1/3 de sa longueur, du coté le plus épais. Ceci pour faciliter la préhension. Le poids se situe autour de 2Kg, 2,5Kg.

- La panne

Pour le nettoyage de l’intérieur du canon. Il s’agit en en fait d’une simple ficelle légèrement plus longue que la Sarbacane. A une extrémité est attaché un chiffon et à l’autre un petit cylindre de fer ou de cuivre qui sert à faire descendre la ficelle à l’intérieur du canon. La Sarbacane demande un soigneux entretien. En effet, il ne faut pas que l’humidité attaque le poli de l’intérieur du canon.

Le projectile ou trait

Fait d’une partie cylindrique en acier, calibrée au canon utilisé et terminé en pointe. Sur ce support on adapte un empennage, fait de plumes d’oies, à 6 ou 8 pans. On peut aussi utiliser des bouchons en liège à la place des plumes. Manufrance proposait des traits à 0,60 Frs la douzaine, en plumes et de 2,20 Frs à 6 Frs la douzaine empennés de soie, toujours dans le catalogue 1915.

Actuellement, la fabrication de la pointe est effectuée par des tourneurs. L’emplumage est ensuite fait par quelques Chevaliers qui se sont  » spécialisés « .

La cible

La  » FRANCHISE  » ou « PAPIER« (1) et LE BUT (2) Ces cibles sont placées au centre d’un disque de bois tendre de 18 cms de diamètre appelé »TOURTE ». C’est ce type de cible qui est utilisé pour les concours.

Un autre type de cible bien particulier existe, il s’agit du  » PAPEGAI « (3) : Le support de cible (Tourte)

Les  » tourtes  » sont fixées sur un support en bois. Certains sont trés décorés, ’d’autres de simples disques de 60 cms environ. Il n’y a pas de forme ou de dimension réglementaire pour ces supports. Ceux-ci sont fixés soit directement au mur, soit sur un pied mobile, en bois ou métallique.

RENCONTRES

L’initiation se déroule au siège de l’association, salle Osterberger, le mercredi à partir de 18h00.

TARIF

 Adhésion annuelle 2024 / 2025 :

35 Euros

contact

Renseignements et inscriptions :

Pour tout renseignement :

 Christian Peyrache

Tél : 0684859702

info utile

Site officiel du Comité Départemental des jeux de sarbacane de la Loire : https://comitesarbacaneloire.fr/

résultats et photos

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